Les participants :

Enfants (7 à 12 ans) : 16

Adolescents (12 à 16 ans) : 28

Accompagnateurs : 47

Soeurs conseillères : 06

Aumôniers : 06

Responsable Nationale : FENO Eléonore

Aumônier National : Père TIDA Pierre André

Evêque : Monseigneur Georges Varkey

 

Notre Conseil Nationale a autofinancé la rencontre.

Tous les frais de déplacements furent à la charge des équipes de base.

Toutes les personnes à qui ‘ai écrit ont fait un effort pour aider des enfants Ibalita.

Lors de la rencontre, les enfants ont décidé de publier 3 éditions de journaux par an et ils désirent qu’ils soient en couleur et vont prendre en charge tous les frais. On a déjà contacté l’imprimerie, ils veulent absolument publier leur journal subvention ou pas !

On constate qu’ils quittent l’école trop tôt : les causes

- augmentation du coût des fournitures scolaire et les frais de scolarisation,

- orphelin, orpheline,

- parents séparés,

- mariage forcé pour les jeunes filles (13ans)

- remplace les parents dans les tâches journalières.

Vie de famille :

- Les enfants ne peuvent pas aller à l’école à cause de la pauvreté.

- Les parents alcooliques.

- Les enfants s’occupent de leur grand-mère.

- Les enfants fréquent la discothèque trop jeune.

- Regarder la télévision sans dialogue entre enfants et parents.

- On laisse les jeunes filles travailler au restaurant pour la prostitution avec les touristes.

- Les enfants se moquent de leurs camarades qui portent des habits sales et déchirés.

- Fille mère : une jeune fille de 13 ans a une petite fille de 3 ans.

- Beaucoup des enfants font du travail domestique.

- Enfants voleurs.

- Enfants abandonnées par leurs pères ou leurs mères.

Fait de vie :

Une jeune fille de 14 ans, fille unique et sa famille est très pauvre.

Elle est en classe de 3ème au Collège d’Enseignement Général.

Elle participe à l’Equipe d’Ibalita d’Antanimasaja – Majunga.

Sa maman a cherché un jeune garçon pour sa fille qui ne connaît pas la relation sexuelle. La

maman lui a offert une belle robe, jupe, pantalon pour aller à l’école et à l’église. Ensuite elle a dit

que ce n’est pas elle qui a donné les habilles mais le garçon qui habite à côté de chez eux.

La fille a pleuré et s’est fâché contre sa maman, elle a quitté la maison pour se réfugier chez son

accompagnatrice et le père aumônier.

Les délégués des enfants ont décidé au Conseil National de participer à aider les enfants qui ne vont

pas à l’école.

Ils sont : - Une éducation pour tous

Pour une meilleure entraide dans le mouvement voici les buts :

Les équipes d’enfants de la brousse ont préparé le terrain pour planter du riz.

Lors de la prochaine année scolaire, ils vont vendre le riz pour acheter les fournitures scolaires, les

repas et les médicaments.

Pour les parents : Amélioration des conditions de vie des parents et des enfants.

Caisse commune : Produits : riz ou argent

Ex : Pendant la récolte du riz, aux mois de mai et juin, chaque famille donne 100 gobelets de riz qui

sont mis dans un grenier commun. Après 3 mois, le prix du riz a triplé. La famille peut soit le

vendre ou soit l’emprunté. Lors de l’adhésion au groupement, il est demandé à la famille de laisser

20 gobelets en plus pour la caisse commune, ceci afin d’éviter un trop grand pourcentage lors du

remboursement.

Par ce système du grenier commun, nous faisons prendre conscience aux parents du changement de

mentalité face à la gestion financière de la récolte du riz. Ces changements mettront aux enfants

d’aller à l’école, de manger et ainsi d’avoir la santé.

Ce programme va commencé dans ma région, il débutera au mois de février 2010 pour atteindre sa

réalisation aux mois de mai et juin.

Que tous les enfants de notre pays puissent aller à l’école.

A vous les parents et les patrons ne donnez pas aux enfants du travail dur.

Réaliser notre projet avec les parents, les accompagnateurs, et les aumôniers.

Par secteur, les enfants Ibalita ont préparé Noël avec joie, en partageant car ils sont tous pauvres,

mais il faut fêter, manger comme tous les autres enfants du monde.

Ils ont apporté du riz et un peu d’argent pour acheter des bonbons. D’autres portent des robes, des

chemises, des pantalons pour les enfants qui ne peuvent pas acheter des habits pour la fête de noël.

Le sens de partage et du commun sont très profonds dans leurs coeurs

Eléonore FENO, Responsable Nationale